🇬🇧Îles Britanniques

Introduction : Ce document est destiné à avoir une portée communautaire. Pour le dire de manière plus développée, si le fondement de celui-ci a été fourni par l’équipe de scénarisation, chaque joueur a la liberté de compléter l’histoire du serveur en adressant une proposition à l’équipe de scénarisation qui se chargera de l’évaluer et de l'intégrer au mieux dans l’histoire déjà existante du document. Cela s’applique autant à l’histoire générale qu'à l'histoire d’un pays en particulier.

Les Celtes, une ancienne culture magique Les îles britanniques constituent l’un des anciens berceaux de la magie. Celles-ci existent en plusieurs points à travers le monde et sont responsables de la présence de formes de magie développées très tôt dans l’histoire humaine. Il n'existe que très peu de traces de cette époque ; si la magie était présente et que l’on sait qu’elle était déjà maîtrisée par des individus, nous ne connaissons pas les détails de ce pan perdu de l’histoire. Toutefois, les légendes racontent que les sorciers auraient appris la magie de la main d’êtres aux pouvoirs plus grands, certains les nommant les Tuatha Dé Danann. Rare sont les lignées de sorciers qui ont connu une continuité exacte de cette époque à nos jours. Ainsi, pendant près d’un millénaire, le territoire des îles britanniques ne connut pas d’événements majeurs venant de l’extérieur. Toutefois, le territoire était divisé entre plusieurs populations celtes et les sorciers occupaient une place importante dans la culture celtique, celle de Druide. Ils avaient certaines responsabilités. La plupart des événements de cette période furent des guerres entre différentes tribus pour obtenir un nouveau territoire ou des ressources. Dans les légendes qui ont traversé les âges, il est souvent dit que les Druides étaient connus pour certains exploits de magie spectaculaire. Il ne fait aucun doute que ces connaissances magiques furent perdues par le temps.

L’importation de la baguette À partir des années 350 avant J.-C., les sorciers celtes vont expérimenter les premiers contacts avec la culture romaine et les autres peuples de la Méditerranée. Ces contacts avec la civilisation romaine ont permis l’importation de la baguette dans la culture magique celtique, ce qui développa de nouvelles formes de magie pour les sorciers celtes. La baguette a vu le jour en Égypte, mais depuis plusieurs siècles, tous les sorciers du bassin méditerranéen en profitaient. Les baguettes qui arrivèrent sur les îles britanniques étaient principalement fabriquées dans la communauté magique de Rome et transportées vers les îles. Il fallut plusieurs décennies avant que les Celtes n'apprennent à les fabriquer par eux-mêmes. Si ceux-ci étaient particulièrement doués dans la maîtrise de formes de magie touchant à la médecine, aux potions ou aux enchantements, l'arrivée de la baguette permit le développement de compétences offensives et défensives plus poussées ainsi que de certaines formes de métamorphose. La baguette permit également d’élever le statut des Druides à de nouvelles proportions. Ceux-ci dominèrent la société celtique pendant les trois prochains siècles, leurs pouvoirs en tant qu’individus étant à leur apogée. Il faut noter que la baguette magique ne changeait presque pas la manière dont les sorciers enseignaient aux autres, les traditions orales ne furent pas impactées et le processus resta long pour les apprentis Druides. La baguette ne fut pas le seul bénéfice du contact avec les cultures de la Méditerranée. À la découverte de ces régions plus éloignées, qui étaient jusqu’alors peu connues des peuples celtes des îles, plusieurs Druides entreprirent des voyages à travers le bassin méditerranéen pour apprendre auprès des sorciers des autres régions. Cet apport de connaissances fut plus bouleversant pour la culture magique celtique qui dû remettre en question certains de ses principes fondamentaux. Outre les connaissances sur la magie, les sorciers partis visiter le monde méditerranéen découvrirent des cultures où la magie était condamnée. Un concept nouveau pour ceux qui vivaient dans une société libre de tout jugement sur la magie. C’est principalement à Rome que ceux-ci découvrirent le prix à payer pour certains actes de magie. Pourtant, alors que la magie était condamnée pour certaines pratiques, ils découvrirent des sorciers occupant des postes importants au sein des religions de ces diverses cultures.

Invasion romaine En 55 avant J.-C., les peuples des îles britanniques connurent un grand chamboulement de leur mode de vie. L’Empire romain, qui venait alors de conquérir la Gaule, se lança dans la conquête du sud de l'Angleterre. Cette conquête marqua le début de la fin de la culture magique celtique. Si le premier débarquement sur les plages anglaises fut un échec du côté de César en -55, celui-ci réitéra sa tentative en -54, se soldant également par un échec. Mais cela permit d’ouvrir des voies commerciales entre le peuple anglais et la République romaine. Que ce soit en -54 ou en -43, les sorciers celtes ne furent pas d’une grande utilité dans les invasions. Cela ne faisait pas partie de leurs coutumes de participer directement au conflit. De plus, les formes de magie les plus développées dans leurs enseignements n’avaient pas de rapport avec des pratiques martiales. Ils furent donc d’une moindre utilité, mais ce n’est pas forcément le cas des sorciers qui suivirent l’armée romaine et qui offraient parfois leurs services contre des sommes généreuses. À l’époque, le sentiment d’appartenance à une culture fut plus fort que le fait de partager un don pour la magie entre les différents peuples. D’autant plus que sous l’Empire, la pratique de la magie à Rome connut certains changements, et beaucoup de sorciers furent sollicités par les élites à la place de la plèbe. Alors qu’en -55, l’introduction des sorciers sur le territoire n’eut que peu d’effet sur la répartition des populations celtiques, avec la conquête de -43, de nombreux groupes prirent la fuite vers le nord de l’Angleterre et de l’Écosse. En quelques années, les sorciers disparurent du sud du pays, ce qui permit l’installation de sorciers venant de l’Empire dans les colonies. Ironiquement, la plupart de ceux qui vinrent en Angleterre fuyaient les persécutions perpétrées dans le reste de l’Empire. La concentration des sorciers celtes dans le nord de l’Écosse permit de former des rassemblements qui n’avaient pas encore été vus par le passé. Des groupes de sorciers se formèrent pour renforcer les liens entre leurs tribus. Attention toutefois, cette forme de communauté n’a pas survécu aux événements du temps, les débuts de répression de la culture celtique étant causés par le christianisme.

Les débuts de la répression À partir de l’invasion romaine, l’histoire des sorciers des îles britanniques se sépare en trois récits différents. Les sorciers d’Irlande ne furent que peu touchés par l’invasion romaine. Toutefois, informés des conséquences de la conquête, la plupart des sorciers commencèrent à explorer les domaines offensifs de la magie. De tels comportements eurent également lieu en Écosse. Pendant la même période, les sorciers présents en Angleterre ont commencé à connaître une répression plus sévère. Alors que sous le Haut Empire les lois romaines encadraient déjà la sorcellerie et la punissaient, la période du Bas Empire marque une période de répression plus forte pour les sorciers. Avec la montée du christianisme, les sorciers furent de plus en plus persécutés. Cette période de répression marque également l’augmentation du nombre d’obscuriaux à travers l’Empire. Un autre phénomène se produit au cours de la même période. Alors que la majorité des sorciers se voit persécutée pour tout acte de magie, certains sorciers accèdent à des statuts d’importance auprès de l’empereur ou de grandes familles à travers l’Empire. Heureusement, les sorciers des îles britanniques ne furent pas plus touchés par la reconnaissance du christianisme par l’Empire en 380.

Les invasions anglo-saxonnes Avant de parler des invasions anglo-saxonnes, il faut noter qu’au IVe siècle, la plupart des sorciers d’origine celte se trouvaient soit en Écosse, soit en Irlande, chez les Pictes et les Scots. Les sorciers présents dans les provinces romaines n'avaient plus rien de comparable avec les sorciers de culture celtique. Pourtant, leurs influences sur l’histoire de la sorcellerie au sein des îles britanniques à elles une plus grande importance. Les invasions anglo-saxonnes ont commencé à la fin du IVe siècle. Les Anglo-Saxons envahissaient une bonne partie du sud et de l’est de l’île, repoussant les populations d’origine ou les assimilant et créant de nouveaux royaumes. La création de nouveaux royaumes s’est faite dans l’ensemble des îles. Il en va de même pour les Irlandais qui s'établissent sur les côtes galloises. La création de ces royaumes a forcé la création de petits groupes de sorciers à travers les différents royaumes. Ces groupes de sorciers tentent d’établir une certaine autorité sur les petites régions dont ils proviennent.

Un choc des cultures Avec l'arrivée des Anglo-Saxons, les sorciers celtes commencèrent à perdre leurs traditions ancestrales. La plupart d’entre elles n’ont pas survécu après le XIe siècle et la conquête normande. Effectivement, en assimilant les populations locales, beaucoup d’Anglo-Saxons ont fini par se marier avec des sorciers des différentes régions de l'Angleterre, alors que ceux-ci n'avaient gardé que très peu de traditions de l’âge celte. L’assimilation aux peuples anglo-saxons mit un terme à de telles coutumes sur cette partie de l’île. Étant donné que les mariages entre sorciers d’origine celte et anglo-saxonne furent rares, il fallut plusieurs centaines d'années avant de voir une culture nouvelle émerger de cette union.

Perte des traditions celtiques Avec les invasions vikings qui vont survenir et la situation instable des royaumes à travers les îles, les sorciers qui ont depuis plusieurs centaines d’années perdu leur modèle de société où le druide occupait une place importante ont perdu un nombre considérable de connaissances sur la magie de l’ancien temps. D’après les chercheurs sur la question, les connaissances perdues à la suite des conquêtes romaines et anglo-saxonnes auraient été significatives : près de 70 % de ce que savaient les sorciers sur la magie fut oublié au cours de cet âge sombre. Concernant le territoire de l’Irlande, la société celtique de l’époque perdit ces traditions après l'apparition du christianisme, dont certaines étaient des plus anciennes.

Les invasions vikings C’est à partir du VIIIe siècle que l'Angleterre, l'Irlande et l’Écosse se retrouvent envahies ou dévastées par les peuples scandinaves. Si l’Écosse ne connaît que peu de résistance en raison de son territoire désorganisé, les peuples d’Irlande et d’Angleterre vont tenir bon contre leurs envahisseurs. Malheureusement, l’impact des incursions vikings sur les territoires britanniques cause beaucoup de dommages ; et sans qu’ils soient particulièrement visés, de nombreux sorciers perdent la vie à l’époque. Leurs connaissances tombent à leurs plus bas, et seuls quelques-uns peuvent être alors considérés comme de grands sorciers. Et cela reste une exception. Ces événements vont être déclencheurs d’une volonté de créer une communauté entre sorciers. Beaucoup de sorciers à l’époque tentent de se réunir dans de petits hameaux, éloignés des côtes et perdus dans les terres, loin de toute forme d’autorité. Ces petites communautés diffèrent beaucoup de celles nées quelques siècles plus tôt ; elles visent un degré d’autonomie plus important et s'organisent pour leur survie. En plus d'accueillir des sorciers rapidement, celles-ci vont attirer d'autres créatures magiques que les sorciers vont dans un premier temps protéger. Mais c'est cela qui va être à l’origine de la domination des sorciers sur les autres espèces magiques intelligentes. En les protégeant, les sorciers posent leurs conditions selon leur bonne volonté et vont finir au cours des siècles par imposer un régime strict à la plupart des créatures magiques. Il reste toutefois un point positif à ces formations de petits groupes. C'est grâce à ce phénomène que Poudlard va finir par être fondé en 990 de notre ère par de grands sorciers de l’époque qui voulaient aider leurs communautés et permettre aux sorciers de retrouver leur savoir ancien.

La conquête normande C’est après 1066 et la conquête de l'Angleterre par Guillaume le Conquérant que les sorciers vont connaître certains changements. Alors que la plupart des communautés sorcières sont réparties à travers les îles britanniques, plusieurs sorciers vont recopier le modèle du Magnum Concilium mis en place par Guillaume le Conquérant pour établir une entité permettant de donner des directives générales à ses différentes communautés. C’est alors qu’autour des années 1097, le Conseil des Sorciers prend naissance. Il ne représente à la base qu'un organe permettant de débattre sur des règles générales mais n’ayant aucune valeur contraignante. À l’époque, chaque communauté pouvait suivre ses propres règles sans que cela ne pose problème. Mais rapidement, cela devient problématique pour le Conseil qui tente d’acquérir une certaine autorité. Il faut attendre 1170 pour que le Conseil des Sorciers obtienne le pouvoir suffisant pour donner à ses règles un caractère obligatoire. Au cours de la même période, le Quidditch commence à se développer à travers l’Europe, ainsi que d'autres sports magiques bien plus dangereux. Le XIIe siècle marque l’émergence d’une nouvelle société sorcière qui commence à se séparer des traditions et coutumes moldus, bien que des contacts restent fréquents. L'arrivée des Normands en Angleterre a complètement changé le fonctionnement de la société féodale de l’époque. Le pouvoir se trouve plus fortement centralisé entre les mains de l’autorité et les modèles administratifs sont plus efficaces. C’est en grande partie sur leur modèle que les sorciers vont s'inspirer pour construire leur société précaire, bien que les pouvoirs détenus ne seront pas entre les mains d’un seul individu mais d’un groupe.

L'ordre de Merlin À la même époque (environ 1066), une organisation fondée par le grand sorcier Merlin voit le jour. Le but honorable de cette organisation était de protéger les Moldus de la magie. Mais son activité ne fut que néfaste pour la communauté sorcière de l’époque. Ceux qui suivaient les règles de l’Ordre de Merlin se retrouvèrent avec peu de défense contre les Moldus, qui voulaient leur mort. L’organisation fut dissoute au XIVe siècle, alors que les persécutions envers les sorcières augmentaient.

La naissance de l’internationalisme chez les sorciers L’émergence d’une société sorcière ne se produit pas seulement sur les îles britanniques. Dans les années 1200 de notre ère, l’on voit apparaître en Europe la Convention internationale des Sorciers. Le premier mouvement de la création de cette convention provient d'Allemagne. Mais au cours de ces réunions, de plus en plus de communautés vont s’y joindre. La Convention internationale constitue le prédécesseur de la Confédération internationale des Sorciers. Elle permit de mettre en relation les diverses communautés sorcières qui étaient jusqu’alors recluses. Toutefois, malgré cette ouverture entre les communautés, les connaissances vont pour la plupart du temps être gardées par les sorciers. La convention permet également de mettre en relation les différentes écoles d’Europe. C’est ainsi qu’en 1294, le Tournoi des Trois Sorciers entre Poudlard, Durmstrang et Beauxbâtons s'établit. On assiste même à des matchs entre équipes de Quidditch à l'international.

Les débuts de la chasse aux sorcières L’histoire des sorciers d'Europe prend un tournant en 1233, lorsque le pape rédige la Vox in Rama. Cette première bulle pontificale vient décrire les rites sorciers et fait de la sorcellerie un crime contre la foi catholique. Le premier siècle après la publication de cette bulle reste relativement calme pour les sorciers. Il faut attendre l’année 1326 pour voir apparaître la bulle Supper Illius Specula qui assimile la sorcellerie à de l’hérésie. C’est principalement la France qui est touchée par la croisade contre les Cathares, mais le reste de l’Europe l'est également. La situation de l’Angleterre, elle, reste relativement moins grave. Sur le territoire anglais, les sorciers furent rarement chassés, même s'il en reste un certain rejet envers eux. Seuls 500 sorciers moururent au cours des trois siècles de la chasse aux sorcières en Angleterre. Toutefois, ce sont des régions comme l’Écosse et l'Irlande où la chasse aux sorcières va être considérablement plus violente. À l’époque, en raison des lois anglaises qui permettaient une meilleure protection et d’échapper à la peine de mort, de nombreux sorciers du reste des îles ou de l’Europe immigraient dans les régions qu’ils avaient fui par le passé.

La montée en puissance des institutions magiques Le début de la chasse aux sorcières va marquer l’avènement des organisations sorcières. Si jusqu’alors leurs pouvoirs n’avaient qu’une certaine emprise territoriale, avec la chasse aux sorcières, de plus en plus de sorciers et autres créatures magiques intelligentes vont se rapprocher de ces organismes sorciers qui vont alors gagner en pouvoir. C’est à partir de cette époque que les règles édictées par le Conseil des Sorciers vont obtenir la valeur de normes contraignantes. Mais le Conseil des Sorciers ne va pas s’arrêter aux normes concernant seulement les sorciers. Au IXe siècle, il créa une réserve pour les Vivets Dorés dans le Somerset. Il va aussi bannir le Quidditch autour des villes à deux reprises en passant de 50 miles à l’origine à 100 miles pour insuffisance de la première limite. En légiférant sur d'autres domaines que celui des sorciers, le Conseil va créer des formes de tension au sein de la communauté magique. Tensions qui vont connaître des répercussions plusieurs siècles plus tard. Cette extension de l’autorité des instances sorcières va se produire au cours de la même période que la guerre de Cent Ans entre la France et l'Angleterre, ce qui va être en partie favorable pour les sorciers. Par la suite, c’est la guerre des Deux-Roses qui s’empare du pays, créant encore une fois une période de calme relatif pour les sorciers du royaume. Mais cela ne fait que précéder la pire période de l’histoire pour eux. C’est au cours de cette période, en 1474, que Gringotts est fondée par les gobelins en tant que première et unique banque sorcière. L’on voit avec la fondation de Gringotts le développement du fameux quartier magique de Londres, le Chemin de Traverse. Attention, Gringotts fut fondée en partie par des gobelins. Il faudra attendre l’année 1865 pour que le contrôle de la banque leur soit intégralement cédé.

L'apogée de la chasse aux sorcières À partir des années 1500, la situation va s’empirer pour les sorciers alors que ceux-ci pensaient avoir trouvé une paix relative. La situation au sein des îles britanniques est fortement chaotique. Après le règne d’Henri VIII et la séparation avec l’Église de Rome, les persécutions vont s'intensifier en Écosse alors qu'elles vont être relativement plus calmes en Angleterre. Mais cela n’empêche pas que de nombreux procès aient lieu, dont ceux de Pendle, du Northamptonshire, du North Berwick ou de Bury St. Edmunds. C’est pendant cette même période que de nombreux sorciers d’Écosse ou d’Irlande vont fuir vers les Amériques, ne sachant pas que la situation sera bien pire dans un endroit où aucune organisation n'existe pour les protéger. Les sorciers doivent faire face pendant la même période à la révolte des gobelins en 1612. La période marque l’apogée du pouvoir du Conseil des Sorciers qui impose alors des législations de plus en plus sévères envers les sorciers mais également envers les autres créatures magiques. En 1690, dans l’espoir de restaurer les relations entre la couronne et la communauté sorcière, une délégation est envoyée au roi William et à la reine Mary ; mais la tentative de réconciliation entre les deux mondes échoue, ce qui mène à la signature du Code International du Secret Magique en 1692 et à la formation de la Confédération magique.

Le secret magique Après la signature du Code International du Secret Magique, le Conseil des Sorciers prend son nouveau rôle comme décrit par l’article 73 très au sérieux. Cependant, il réalise rapidement que sa structure n’est pas adaptée pour faire face à l'immensité du territoire qu’il doit surveiller. C’est ainsi qu’en 1707, le Conseil des Sorciers se dissout pour former le Ministère de la Magie Britannique. Les institutions alors présentées, comme le Magenmagot, sont intégrées au ministère. Le secret magique fut un événement bouleversant pour beaucoup de grandes familles de sang-pur qui n’étaient pas toujours dans l’optique de se cacher du monde sorcier. À la suite de la mise en place du secret magique, la prison d’Azkaban fut fondée pour envoyer les membres de la société qui le troublaient. Bien évidemment, tout le monde n’était pas d’accord à l’époque, mais le ministre en place passa outre les avertissements. Peu de temps après, l'hôpital magique Sainte-Mangouste fut fondé en 1722. Sur le plan politique, cette période fut peu stable. Plusieurs ministères tentaient d’instaurer une politique anti-Moldu. Mais ceux-ci ne gardaient pas leur place face au mécontentement de la communauté magique. Avec le nouveau ministère, Poudlard a dû changer son statut. Si l’école avait été relativement libre sous le Conseil des Sorciers qui n’avait pas assez d’influence pour contrôler l’école, le ministère mit tout en œuvre pour s’assurer que l’école suivrait la politique ministérielle. Pendant le siècle qui suivit, de nombreux événements se produisirent, dont une révolution avec les gobelins auxquels les loups-garous se joignirent avant que le Ministère n'y mette un terme en 1752. Aussi, plusieurs infractions au secret magique eurent lieu, dont celle impliquant des vampires en 1749. Si, à partir de la signature du Code International du Secret Magique, la sécurité de la communauté magique fut mieux assurée, cela fut une période complexe pour les administrations qui durent mettre en place tout un système répressif pour empêcher les infractions au code. En 1792, le Tournoi des Trois Sorciers fut stoppé, les directeurs des trois écoles furent grièvement blessés après qu’un cocatrix se soit échappé de l’une des épreuves. Et près de 40 ans plus tard, l’une des plus importantes opérations de dissimulation magique prit place lorsque le Ministère de la Magie décida de voler un train Moldu. C’est une nuit de 1830 que le train fut volé et conduit à Pré-Au-Lard où une gare fut intégralement construite en l’espace d’une nuit. Bien sûr, lorsque les sang-pur apprirent que les élèves devraient prendre ce nouveau moyen de transport pour se rendre dans l’école de magie Poudlard, beaucoup protestèrent. Mais le ministère fut clair : les élèves ne voulant pas prendre le train ne seront pas inscrits à Poudlard, et le problème fut réglé en peu de temps. En 1927, se fait la première publication des Animaux fantastiques par Norbert Dragonneau. En 1945, a lieu un duel grandiose opposant Dumbledore et Grindelwald. Grindelwald est vaincu, ce qui permet son enfermement dans sa prison à Nurmengard. Dumbledore, lui, meurt tragiquement à la suite de ses blessures. En 1947, est créé le registre des loups-garous. Cette invention nouvelle permettrait de mieux réguler ces êtres mais également de mieux les considérer. Les loups-garous vont pourtant rester mal vus.

Septembre 1960 - AUJOURD’HUI

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